Par J-Philippe Chesneau-Chapitre 2. L’aigle royal.
Dans le chapitre précédent je vous parlais de la marmotte sentinelle poussant ses cris d’alerte, voici la suite …
Les cris d’alerte ne s’arrêtaient pas, je commençais simplement à me dire que l’un de nos comportements n’était peut être pas adapté même si nous avions gardé une distance de sécurité.
La sentinelle donne l’alerte - marmotte - Jpchesneau©
Je lève les yeux, scrute le ciel, les crètes alentours, et distingue dans le lointain, une forme sombre avec deux tâches blanches. Trop grand pour que ce soit une buse variable.
Je vise avec le téléobjectif et n’en crois pas mes yeux.
Il est là le maitre, le roi de la montagne, l’aigle royal et ses 2.30 mètres d’envergure.
sortant de la brume, il en impose par sa présence - aigle royal - Jpchesneau©
La scène à laquelle nous assistons est alors surréaliste, celui-ci posé sur la crète prends dans ses serres en s’envolant ce qui ressemble à une proie mêlée à des végétaux. il se débat dans les fortes bourrasques de vent de ce jour là et fait tomber la masse sombre.
d’un coup l’aigle lâche “sa proie” - Jpchesneau©
Mon coeur se met à battre encore plus rapidement, je vois l’aigle commencer à descendre en piqué, la scène est tout simplement incroyable. Jamais dans mes rêves les plus fous je n’aurais pensé assister à pareil spectacle.
En piqué, la vitesse de l’aigle peut avoisiner les 320 km/h. - Jpchesneau©
La scène pourtant lointaine n’enlève rien à notre stupéfaction. Jpchesneau©
Il réussira bien à rattraper cette masse sombre, avant de repartir vers les crètes pour finalement la lâcher un peu plus loin, avant de refaire un passage plus proche vers nous.
Il a récupéré sa proie, quel rapace habile. Jpchesneau©
un dernier au-revoir - Jpchesneau©
Un moment de nature qui restera longtemps gravé dans notre esprit.
